La jalousie est une émotion que l’on connaît tous. Quand on aime, on peut ressentir cette jalousie, mais à une faible dose.
Seulement, il arrive que chez certaines personnes cette jalousie prennent des ampleurs qui cachent des problèmes beaucoup plus sérieux et qui n’ont rien avoir avec les sentiments qu’on éprouve pour l’autre.
Cette jalousie est basée sur la peur déraisonnable de perdre l’autre.
Ceci engendre une notion de colère, de tristesse et de souffrance chez la personne jalouse et chez l’autre.
2/ Êtes-vous concerné (e) ?
Certaines habitudes peuvent paraître anodines au regard d’une société où presque tous les couples ont soit un problème d’infidélité, de manque de confiance à l’autre, d’absence de complicité, de trahison.
Seulement ceci ne suffit pas pour justifier une jalousie excessive.
C’est pour vous dire, ce type de jalousie n’est pas associé à l’état de la relation. Mais plutôt aux vécus de la personne concernée.
Si vous vous reconnaissez sur ce qui suit, dites-vous que vous avez carrément franchi la ligne d’une « Jalousie comme preuve d’amour ».
Vous devez tout simplement faire un retour dans votre passé pour comprendre ce qui s’est réellement passé.
Les signes qui alertent
– Vous fouillez le portable de votre partenaire
Vous espionnez ses gadgets, jusqu’à installer des applis qui renvoient ses messages et ses conversations sur votre téléphone, il y a lieu de se poser des questions sur vos insécurités lassantes.
C’est tout à fait normal d’avoir des doutes devant certains comportements.
Par exemple, si votre partenaire met un code sur son téléphone,
- pose son portable à l’envers pour cacher une éventuelle notification qui va apparaître,
- répond au téléphone en se déplaçant,
- répond de temps en temps sous la douche,
- change les noms de son répertoire pour y mettre des noms d’amis (es) que vous connaissez ou un nom de quelqu’un avec qui il ( elle) entretient des rapports professionnels.
Oui !! La liste est longue, mais même ces comportements ne justifient pas une fouille de son portable.
-Vous faites surveiller votre partenaire ou vous le (la) suivez.
Vous vous constituez en un (e) agent(e) de FBI.
Votre partenaire vous prévient qu’il a un séminaire de dernière minute, un rendez-vous imprévu, des visites surprises, une mission d’urgence, un (e) ami(e) a besoin de lui ou d’elle,
Vous mettez votre vie en pause pour vérifier l’information au niveau de ses collaborateurs, de ses amis (es) ou vous déléguez la mission à une autre personne. En fait, vous êtes en mode « Alerte rouge ».
–Vous voyez tout le monde comme une menace
- Vous écoutez à la porte ou faites semblant de passer à côté dans l’espoir de soutenir quelques informations qui vont confirmer vos soupçons.
- Vous n’êtes pas à l’aise quand il ou elle est avec ses amis, collègues, que vous soyez avec lui (elle) ou non.
- Vous attendez qu’il ou qu’elle soit sous la douche pour fouiner un peu dans ses bagages à la recherche d’un reçu d’hôtel, de restaurant ou d’un quelconque endroit suspect.
- Vous essayez de sentir l’odeur de ses habits pour voir si vous allez sentir un autre parfum que le sien ou le vôtre.
- Vous êtes inquiet (e) et anxieux (se) quand il ou elle rentre tard,
- Vous calculez ses kilométrages pour voir les distances qu’il ou qu’elle a parcouru.
- Vous cherchez un éventuel second téléphone caché quelque part dans sa voiture ou dans ses coffres forts.
- Vous analysez son style vestimentaire en fonction de ses sorties.
- Vous utilisez vos enfants comme des « agents doubles » pour leur soutirer des informations.
- Dans l’intimité, s’il ou elle n’a pas envie, vous vous posez des questions, est-ce qu’il ou qu’elle ne voit pas quelqu’un d’autre ?
En fait, vous êtes dans un environnement d’insécurité permanente. Le problème avec ce type de jalousie est que, en cherchant à vous rassurer, vous vivez à travers l’autre.
Parce qu’il faut le dire, c’est tout un travail à part entière.
3/ Qu’est-ce qui vous a mis dans cette posture ?
–Une enfance difficile qui vous a transformé à un (e) blessé (e) de guerre :
Des parents qui vous avez négligés, rejetés ou abandonnés de façon consciente ou inconsciente.
Ils pouvaient être présents physiquement, mais émotionnellement vous pouvez ressentir une absence, un manque d’affection ou de considération.
Ceci crée en vous un manque de confiance en soi, d’estime en soi et une incapacité de croire que vous êtes aimable.
Un mécanisme qui a tendance à se déclencher en présence d’une personne qui vous tient à cœur, en l’occurrence votre partenaire.
–Votre parcours sentimental
En cas d’expériences douloureuses : trahison, infidélité. Vous projetez vos peurs sur votre relation actuelle. Un partenaire ou une partenaire mal organisé (dispersé( e) qui fait douter), ou qui ne communique pas assez ou qui communique mal (vous interprétez de par la perception que vous avez de la situation qui peut ne pas être la réalité).
Un manque de complicité : vous avez une double vie. Vous ne partagez avec votre partenaire que le strict minimum.
Absence de connexion émotionnelle : l’empathie n’est pas votre tasse de thé dans le couple.
Votre partenaire se soucie peu de vos états d’âme : vous doutez de ses sentiments.
Différence quant à la vision du couple : vous cherchez une relation fusionnelle alors que votre partenaire préfère garder sa liberté.
4/ Quelques astuces pour corriger cette jalousie excessive.
Vous l’avez compris, pour corriger la jalousie excessive, vous devez comprendre votre histoire, pour connaître d’où est-ce qu’elle tire sa source.
Mais la première démarche sera sans doute de travailler sur votre confiance en soi et sur votre estime en soi.
L’autre chose, c’est de travailler sur ce qu’on appelle :
Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC).
Par exemple : Quand votre partenaire sort, vous créez des scénarios qui vont agir sur vos émotions sous forme de colère ou de frustration et ceci agit sur votre façon de se comporter.
Pour corriger ceci :
Vous estompez ces pensées négatives en écrivant ce que vous ressentez sur une feuille.
Vous prenez une autre feuille, vous y mettez ce qui a déclenché cette peur (enfance difficile ou expérience douloureuse) en vous référant au paragraphe 3 de l’article.
Ceci vous permet de recadrer ces pensées négatives et de les remplacer par des pensées positives.
N’oubliez pas, même si vous souhaitez être fixé(e) coûte que coûte, dites-vous que la peur n’écarte pas le danger.
La meilleure façon de dépasser ce stade, c’est le travail sur soi.
Ça m’a beaucoup aidé
Merci beaucoup ma coach, ça va vraiment aider ceux qui se trouvent dans la même situation 🙏💡
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